La danse est une activité qui se pratique dans tous les pays du monde; on pourrait dire qu’elle est universelle. Qu’elle soit traditionnelle, folklorique ou populaire, la danse est un symbole culturel et elle fait partie de l’identité nationale d’un pays. Au fil de vos voyages, vous constaterez que la danse représente une belle façon de découvrir un peuple. Voici 5 destinations où on vous invitera à entrer dans la danse !
Le flamenco est une expression artistique qui résulte de la fusion du chant, de la danse et de l’accompagnement musical. La région de l’Andalousie, dans le sud de l’Espagne, en est le berceau. C’est dans le chant qui va droit au cœur et dans la danse sensuelle que s’exprime toute la gamme des émotions et des états d’esprit : tristesse, joie, douleur, allégresse, peur.
Le torse bombé, les hommes effectuent des zapateados, des claquements de talons parfois très raides, rapides et spectaculaires, pendant que les bras et les mains restent presque immobiles. De leur côté, les femmes utilisent aussi leurs pieds, mais elles privilégient les mouvements de bras sophistiqués, en particulier des poignets et des mains. Qu’elle soit rouge, noire ou à pois, la robe est un accessoire essentiel. La danseuse joue avec ses volants, ses jupons et surtout avec sa traîne. Les chaussures sont munies de clous, sur la pointe de la semelle et sur le talon, pour « claquer » des pieds. L’éventail et le châle font partie de la panoplie traditionnelle de la danseuse flamenca.
Depuis 2010, le flamenco est inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l’UNESCO. Vous pourrez écouter et voir du flamenco dans toute l’Andalousie, mais aucune ville ne le représente mieux que Séville.
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Le tango est à la fois un genre musical et une danse empreinte d’une grande sensualité. Il est né à la fin du 19e siècle à Buenos Aires, la capitale de l’Argentine. Dans les années 1880, la ville a connu une grande croissance et de nombreux immigrants en provenance des quatre coins de l’Europe sont arrivés par bateaux en quête d’une vie meilleure. L’enracinement de ces nouveaux arrivants a conduit à une fusion musicale qui s’est structurée peu à peu pour faire naître le tango, d’abord comme musique et puis comme danse.
Au début des années 1900, le tango commence à être chanté. Carlos Gardel, un immigrant de Toulouse, connaît alors la gloire et devient une figure mythique de cette danse. Dans les années 1960, Astor Piazzolla y insuffle un renouveau avec des arrangements qui ont permis à ce style d’évoluer et d’obtenir une nouvelle reconnaissance internationale.
Autrefois, le tango se dansait entre hommes, mais il est ensuite devenu une danse de couple. Les figures sont compliquées avec des jeux de pieds et de jambes très sophistiqués. Les partenaires sont enlacés et ne se quittent pas des yeux. À Buenos Aires, les Argentins férus de tango se rendent dans les milongas, un terme qui se réfère à la fois au bal et au lieu dédié à cette danse. L’instrument emblématique du tango est le bandonéon qu’on pourrait décrire comme un accordéon miniature. De passage à Buenos Aires, imprégnez-vous du symbole et de l’âme du peuple argentin en assistant à un souper-spectacle de tango.
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La salsa est à la fois un style musical et une danse. Si on pense naturellement à Cuba quand il est question de salsa, en réalité, il faut savoir que la salsa est née à New York. Dans les années 1950, de nombreux Portoricains et Cubains ont immigré dans la Grosse Pomme, créant ainsi une importante communauté latino. La richesse de la salsa vient donc de la rencontre entre des musiciens exceptionnels venus des Caraïbes, d’Amérique latine et d’Amérique du Nord.
La salsa puise ses sources du « son », une danse populaire d’influence afro-hispanique pratiquée au départ dans les rues de Cuba. Elle s’inspire aussi de la « rueda de casino », née dans les années 1950. Il s’agit de figures où les couples de danseurs forment une ronde structurée autour d’un meneur. Des changements réguliers de partenaires sont effectués afin de favoriser la convivialité. La salsa diffère légèrement en fonction de l’endroit où elle est interprétée; à Cuba, à Porto Rico ou en Colombie. Quel que soit le style pratiqué, on remarque les mouvements de bassin, signe de l’héritage africain partagé par les Caribéens et certains peuples d’Amérique latine.
La salsa de style colombien s’est développée à Cali en Colombie. C’est le style le plus commun en Amérique latine si bien que Cali est considérée comme la capitale mondiale de la salsa. Je vous mets au défi de demeurer assis lorsque vous entendrez ce rythme entraînant !
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L’apsara est une danse classique qui a marqué la tradition cambodgienne depuis le 7e siècle, et qui encore aujourd'hui, tient une place importante dans la culture khmère. Le terme apsara désigne aussi une créature céleste de la mythologie bouddhiste et hindouiste selon laquelle les Apsaras sont des femmes élégantes, gracieuses et douées pour la danse.
Cette forme d’expression culturelle compte près de 4 500 postures ou expressions dont la maîtrise exige près de 9 années de formation intensive. Les danseuses exécutent de lents mouvements des mains et des pieds à travers lesquels elles racontent une histoire. Un orchestre accompagne la danse tandis qu’un chœur de femmes commente l’intrigue et souligne les émotions mimées par les danseuses.
Dans les années 1970, cette forme d’art a échappé de justesse à l’anéantissement sous le régime répressif des Khmers rouges dirigé par Pol Pot. Après sa défaite, en 1979, des troupes de danse se sont reformées et ont repris les représentations de l’ancien répertoire. En 2003, l’UNESCO a inscrit la danse apsara dans la Proclamation des chefs-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité.
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Le haka est une danse rituelle des insulaires du Pacifique Sud. Les peuples de l'Océanie polynésienne pratiquaient cette danse que ce soit lors de cérémonies, de fêtes de bienvenue ou avant de partir en guerre.
En Nouvelle-Zélande, c'est le nom générique qu’on donne à toutes les danses du peuple maori. Pour ce dernier, le haka est un rituel sacré; c’est bien plus qu’une succession de mots et de gestes. C’est un symbole de passion, d’unité et d’intensité en plus d’être une danse collective. Pendant le haka, c’est tout le corps qui s’exprime. Les participants prennent des expressions féroces : yeux exorbités, langue tirée exagérément pour inspirer la terreur et démontrer l’absence de peur, cris passionnés. Ils se frappent bruyamment la poitrine, les cuisses et les avant-bras. Les coups servent de base rythmique à la synchronisation du groupe. C’est à voir !
Le haka fait partie intégrante de la vie culturelle des Néo-Zélandais et constitue un élément fondamental de l’identité nationale. Il est devenu célèbre à travers le monde grâce au rayonnement de l'équipe de rugby à 15, les All Blacks. Bien que cette danse n’ait pas de lien historique avec ce sport, les joueurs en tenue noire exécutent un haka avant le début de chaque rencontre dans le but d'impressionner l'adversaire.
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Que vous soyez ou non amateur de danse, n’hésitez pas à découvrir des rythmes et des sons qui vous donneront des fourmis dans les jambes lorsque vous voyagez !